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| Gotta look this world In the eye | Rick Monroe {U.C}

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Ryan Monroe
Noctis
Ryan Monroe
Ryan Monroe
Crédits : BUCKYYYY
Age : 42
Métier : Ancien mécanicien/ trafiquant
Messages : 20
Lun 7 Mai 2018 - 18:45
Ryan Monroe
   feat. Charlie Hunnam

   
FICHE D'IDENTITÉ

   



   DATE DE NAISSANCE

   8 Août 1981, je vous laisse faire le calcul pour son âge!

   MÉTIER
Mécanicien, mais ça c'était avant


   CLAN
   Noctis - parce que le nom claque -

   LIENS
   Ella Gainsbourg | Soeur de substitution

   STATUT
   Veuf

   


   
CARACTÈRE

   




Il est difficile de parler de caractère, de personnalité. Les personnes, aujourd'hui, jouent un personnage. Un personnage crée par le besoin, la nécessité d'incarner une autre personnalité afin de faire face au quotidien qui est le leur. Adieu les pères de familles bienveillant. C'est fini le temps ou on invitait ses voisins à partager un barbecue et quelques bières. Maintenant, le mot partage est synonyme de négoce et la bienveillance, c'est de la naïveté.Du moins, Ryan pense comme ça. Ça en dis déjà beaucoup sur sa personnalité. Autrefois, avant cette apocalypse, Ryan était quelqu'un de juste, avec des principes. Il était déjà individualiste à l'époque, seul comptait sa famille et il avait une grande famille, son club, sa femme et son fils. Il était très protecteur envers eux. Le reste, il en avait pas grand chose à foutre. Il pouvait se montrer agressif, impulsif, dangereux envers quiconque représentait une menace pour lui ou pour les siens. Maintenant ? C'était encore pire. Il ne protégeait plus que lui et son amie d'enfance, Ella. Et il était devenu impitoyable. Pas de pitié, pas de compassion, chaque personne était un ennemi mortel potentiel. Il ne versait pas dans la cruauté, il ne faisait pas ça par plaisir. Mais il avait perdu tout ce qui faisait de lui un homme droit. Plus d'une fois Ella a dû le raisonner pour ne pas commettre de terrible erreur. Est-ce qu'il a tout de même une qualité ? Il est loyal. Il n'a qu'une parole. S'il s'engage avec un groupe, il pensera collectif et là, il sera prêt à protéger quiconque. Et il est franc aussi. Peut-être trop d'ailleurs.C'est le genre de gars qui doit vous avoir à la bonne, sinon, bah, c'est un vrai connard.


   
BIOGRAPHIE

   



Jamais je n'aurais pensé, qu'un jour, moi, je prendrais un carnet pour y écrire... Y écrire quoi d'ailleurs ? Mes mémoires ? Ça fait pédant. Mes souvenirs ? Trop sentimental. J'écris mon histoire, simplement. Ce ne sera jamais un grand livre, quoi que... Si un jour quelqu'un le retrouve et que le monde s'est sorti de la merde dans laquelle il est empêtré, peut-être que mon carnet aura une place dans un musée. Le Musée de la Résistance de l'Apocalypse Zombie. La blague, moi, Ryan Monroe, dans un musée, j'en connais beaucoup qui se retourneraient dans leur tombe.
Mais je pars en couille là. Quoi que... S'il y a bien un endroit où je peux me permettre de faire ce que je veux, c'est dans ces feuilles. Après tout, quel mal je peux faire avec ces quelques mots ? Surtout que si jamais quelqu'un lit ces lignes, je serais sûrement mort. Sympa hein ?
Mais toi qui lis ceci, sache que si t'as la chance d'être né après cette époque de merde, alors tu ne peux pas comprendre ceux qui l'ont vécu. Car nous avons eu le temps de nous préparer à mourir et le jour où elle arrivera, la mort, j'espère juste qu'elle soit rapide et si je dois me tirer une balle pour ne pas revenir de chez les macchabées, je le ferais.


# Commençons par le début !

Tu dois sûrement te demander qui est le mec qui écrit. Mon nom tu le connais déjà. Ryan Monroe. Le reste ? Bah... Au début je m'étais dit que ça servait à rien que je retrace toute ma vie depuis mon enfance, ma première carie, ma première bière, ma première baise... On s'en fout de tout ça. Mais d'un côté, ce carnet que j'ai trouvé a pas mal de page, donc autant en remplir le plus possible, surtout que j'ai pas grand-chose d'autre à foutre le soir.
Je viens de l'Oregon, Hood River, si tu connais pas, je t'en voudrais pas, c'est un véritable trou, avec que des connards de rednecks pour population, pas mal de chômeur et autant de camés. Donc, tu n'y perds rien.
Mais c'était chez moi et je fais partie de ces connards de bouseux. Je suis né là-bas, j'ai grandi là-bas et si je n'y avais pas été obliger, je serais sûrement mort là-bas. Ma famille, mes amis, mon club, tout ce qui me représentait autrefois était à Hood River, à l'époque je ne voyais pas l'intérêt de bouger.
Il faut dire que je n'ai pas eu une enfance des plus communes. Ma mère est morte le jour où je suis venu au monde. Que dire à ça ? Que je partais poissard dès le début de ma vie ? Probablement. D'un côté, je me dis que je n'ai pas eu le temps de devenir une déception pour elle.
Du coup c'est mon père qui m'a élevé et pour lui, j'étais une déception. Essentiellement parce que je suis responsable involontairement de la mort de ma mère. En même c'était lui qui avait porté le premier coup, non ? Je te laisse réfléchir à la blague. Tu trouveras peut-être ça sale, mais moi, ça me fait sourire et devant mon petit feu, assis sur ce qui me sert de matelas, bah ça me fait du bien.
Bref... Du coup, j'ai grandi avec papa. Papa Monroe. Theodore de son prénom. Ou connard. Au choix. Enfin, je dis ça, mais même si, en effet, c'est un connard, il me manque mon papa. Je lui en ai voulu pendant longtemps pour la façon dont il m'avait éduqué, mais maintenant je comprends. Ça devait pas être facile pour lui.


Papa était un ancien soldat, il a fait la guerre du Viêt-Nam. Il m'en a jamais trop parlé, mais je le vois bien arroser les Viet au napalm... Qu'est-ce que je donnerais pas pour en avoir aujourd'hui.
Bref, ancien soldat devenu biker avec son pote de toujours Lucian Gainsbourg. Au retour de la guerre, ils ont monté un club de moto, style grosse Harley, grosse barbe, veste en cuir, flingue dans la doublure. C'est plus ou moins dans cette ambiance là que j'ai grandi, mon berceau était dans un coin du garage, coincé entre ce qui servait de bureau et un moteur d'Indian. Quand je suis parti, il y est sûrement toujours d'ailleurs, il servait comme caisse à outil. Bref, c'était ambiance. Heureusement qu'il y avait toujours des nanas au club pour changer mes couches, car je suis pas sûr que mon vieux l'ai fait une fois. J'étais un peu négligé donc, mais mon père était un homme de principe et la famille c'était important. Sans ça, j'aurais fini à l'adoption.
J'ai longtemps était un fardeau pour mon père, heureusement que son pote Lucian était là, c'était mon parrain et il veillait bien sur moi. Lui et les autres membres du club de moto d'ailleurs, j'avais toujours des gros costauds qui me soufflait leur clope dans la tronche pour me tenir compagnie et m'amener à l'école. Et ouais, bibi, il allait à la maternelle en Harley et ça, ça pète !
Dès le début ma vie était tracée. Grandir au sein du club, du nom de Redwood Original, avec des bikers, les mains dans le cambouis, les canettes de bières qui traînent un peu partout, des culs de pétards dans le cendar et des « copines » qui traînaient toujours dans le coin.
J'ai dû attendre l'arrivée de la copine et future femme de Lucian, Mihaëla - ouais, je sais, c'est un nom à la con à prononcer et à écrire d'ailleurs, du coup je l'appelais Miha - pour voir autre chose. Fini les soirées avec papa et ses potes qui essayaient de me faire picoler en cachette. Fini les beignets fourrés en guise de repas. C'était soirée film et salade au repas. C'est Miha qui s'est occupé de moi, une vraie mère de substitution. Bon, j'avais déjà dix ans quand elle s'est mise à s'occuper de moi et je lui ai pas mené une vie facile, surtout à l'adolescence.
J'en ai fait un paquet de connerie. Bagarre, tag, bagarre, vol de voiture, ivresse sur la voie publique, bagarre, vol, bagarre... Ouais je me battais souvent, moi et mon vieux pote Henry. On en a pété des dents ensemble. On était des sales gosses, on jouait les caïds, surtout que nos papas étaient connus dans la ville et tout le monde savait qu'il fallait pas faire chier les mecs de Redwood.
Il y avait juste les flics pour venir nous emmerder. À la fin, je les connaissais bien eux aussi. J'en ai fait pas mal de nuit chez eux. Et ils étaient tout de même assez cool.
Non, le jour ou ça a vraiment dérapé c'est lorsque je me suis fait choper avec un flingue à l'âge de seize ans. Pourquoi j'avais un flingue ? Aucune idée, ou si, peut-être une histoire de mec qui avaient fait chier nos nanas, je sais plus, mais un truc tout pété. Là, ça c'est fini devant le juge et j'ai écopé d'une période de sursis avec mise à l'épreuve. Moi qui n'ai jamais été brillant à l'école, qui n'y allait plus depuis l'âge de quinze ans - mais j'étais tout de même inscrit - j'ai dû y aller tous les jours et surtout, je devais bosser. C'était vraiment une période de merde. Et forcément, j'ai encore fait une connerie et du coup, direction cabane !
Six mois en centre de correction à Portland. J'en suis ressorti avec tous les bons tuyaux des délinquants juvéniles !

Après ça, j'ai arrêté l'école et je me suis mis à bosser au garage de mon père. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à rentrer dans les activités du club. À l'époque c'était encore soft. Bon, il y avait toujours des magouilles, mais c'était plus dans le monde du jeu et des putes. Des trucs tranquilles. J'étais pas vraiment membre, mais on me filait déjà de petites missions, récupérer du pognon ici, aller faire un rappel de paiement là... C'est à cette époque que ça a commencé à s'arranger un peu avec mon père, bosser avec lui, participer à la vie du club... Et je m'occupais d'Ella aussi. Ella, j'ai faillit l'oublier. Elle représente une telle importance dans ma vie d'aujourd'hui que j'en oublie presque le passé. Ella, c'est la fille de Miha. Dire qu'on a été élevé ensemble c'est un peu exagéré, car j'ai dix ans de plus qu'elle. Quoi qu'il en soit je l'ai vu grandir et c'est la personne qui se rapproche le plus de ma soeur. Pas la peine de dire qu'à l'époque, le premier qui lui piquait son goûter il avait affaire à moi !
En tout cas, je prenais souvent du temps pour elle. Je suis pas d'un naturel patient, mais avec elle, je l'étais et j'avais pas d'effort à faire. Et même si on avait dix ans d'écart, je passais du temps avec elle. La personne avec qui elle a fait de la moto en premier ? C'est moi. La première moto qu'elle a conduite ? La mienne !
Oui, car naturellement, je me suis chopé une moto. Même mieux, une moto que j'ai complètement retapé. Vu que de toute manière je devais attendre dix-huit ans pour conduire, j'avais de la marge. Une vraie beauté. Une Indian Chief de 1981, mon année de naissance. Noir mat, avec des chromes. Magnifique ! Elle a finis dans un compacteur... Mais ça je vais pas vous le raconter de suite.

Voilà, jusqu'à mes 21 ans j'ai zoné à Hood River, réparer des motos et des bagnoles, pas vraiment de quoi en écrire des lignes. Des copines par-ci, par là, des soirées avec les potes...
C'est le jour des 21 ans que mon père m'offrit le cuir du club. Pour les ignares, le cuir, c'est la veste - en cuir du coup - que les membres des M.C portent afin de désigner leur intégration dans un club. C'est une seconde peau en quelques sortent, indissociable de celui qui le porte. Mais ça voulait pas encore dire que j'étais un membre du MC à part entière. J'ai passé un an à faire toute les merdes du club en tant que Prospect - aspirant quoi. C'est-à-dire ? Bah déjà, quand il y avait une soirée, le rangement, c'était pour ma gueule et même si quelqu'un gerbait c'était à moi de nettoyer. Mais on s'y fait, puis c'était quelque chose d'évident et de naturel pour moi, il y en avait tellement d'autre qui l'avaient fait avant moi que ça ne me choquait pas.

La période à laquelle j'ai intégré le M.C était une sombre période. Financièrement le garage avait du mal à générer suffisamment de revenu pour subvenir aux besoins du club. J'explique un peu comment ça marchait. Tous les membres du M.C qui le désirait pouvait se faire embaucher au garage, ça permettait en quelques sortes de bosser comme ils l'entendaient, de faire de petites combines à côté. Chaque membre touche un pourcentage des différents revenus du club selon son implication dans les activités de celui-ci. Mais du coup, une fois les charges payées, le train de vie (alcool, drogue, pute & Harley) payé, il ne restait plus grand-chose pour les gars. Certains ne s'en plaignaient pas, vu que le club répondait à la plupart de leurs besoins, mais pour d'autres ça ne suffisait pas.
Du coup il y a eu de nombreux conflits interne, des départs, jusqu'à ce qu'une grande décision soit prise, élargir les activités du club dans des domaines illégaux et qui payait davantage. Du coup, les putes et les jeux étaient mis en second plan pour laisser place au transport de drogue et au trafic d'arme. Ils jouaient essentiellement le rôle de passeur, bien qu'ils vendaient quelques armes aux gangs de Portland. Ce changement de direction du club avait soulevé différent point de vue et de nombreux autres conflits. Mais une fois les premiers revenus mis sur la table, tout le monde avait prit ses 10,000 et avait fermé sa gueule. 10,000 balles pour un mois de travail, qu'est-ce que tu veux dire ?

Néanmoins, il y avait eu un point positif dans tout ça. J'étais depuis un an avec Eden. Eden c'est mon premier amour. On s'est connu durant ma scolarité, j'étais avec elle quand j'ai fait six mois en centre, après ça, elle m'a quittée mais, on s'est jamais perdu de vue. Je l'avais dans la peau. Puis on s'est remis ensemble et un an après, elle tomba enceinte. Neuf mois plus tard, le petit Ethan vint au monde.
Une femme, un gosse, le pognon du club qui rentrait était le bienvenue. Est-ce qu'à un moment je me suis dit que j'allais peut-être calmer mes conneries ? Absolument pas. Au contraire je voulais subvenir aux besoins de ma famille et qu'ils aient le grand luxe, pas une maison de 70m² qui ne nous appartiendrait que dans dix ans.
C'est à ce moment-là, que les premiers gros problèmes sont arrivés aussi. Qui dit arme et drogue, dit problème de voisinage.

Mais on connaissait les risques. Y a eu du sang, des balles mais c'est le jour ou Miha, ma mère adoptive, en a prit une que les choses ont vraiment dégénéré. Ella s'en alla, pour s'éloigner de tout ça et il y en a eu d'autres qui s'éloignèrent du club, ce fut une période sombre et chaque camp rendait coup pour coup. Vous vous rappelez de ma moto qui a fini au compacteur ? C'est parce que j'ai percuté un gars de pleins fouets avec. Ce gars était impliqué dans la mort de Miha. Un acte de purs vengeances. Je n'ai jamais été inculpé pour ça. Mais c'est à ce moment-là que j'ai commencé à changer. Après cet événement, le sang me faisait plus peur. Et ça me renvoya en taule. La vraie cette fois-ci. J'ai fait quatre ans pour violence aggravée. Je suis ressorti à l'âge de 30 ans.

La prison et les problèmes que ça apporte, ça m'a mis un peu de plomb dans la cervelle. Quand je suis ressorti le club était toujours empêtré dans des problèmes de thunes. Mon père et Lucian perdait pied, ils se faisaient submerger. Du coup, j'ai essayé de changer. Pour le club et pour ma famille aussi. Ce qui était arrivé à Miha m'a ouvert les yeux sur la fragilité de notre situation. Et si c'est Ethan qui prenait une balle ? Si c'était Eden ? Non, je pourrais pas le supporter, du coup, j'ai voulu changer les choses, avec le soutien d'Ella qui était revenu pendant que j'étais en prison.

Mais j'ai pas eu le temps de faire grand-chose.

# Car le monde est parti en couille.

C'est arrivé tellement vite. Les beaux jour arrivaient, on était fin juin, début juillet. Je savais qu'il y avait eu quelques problèmes ailleurs dans le pays, mais Hood River, c'est un peu loin de tout, du coup, on s'est pas trop inquiété.
Mais un jour c'est arrivé jusqu'à chez moi. Des coups de feu, des sirènes, une animation comme jamais dans les rues. J'ai pris ma bécane et je suis allé voir un peu ce qui se passait.
C'était sur l'avenue principale de la ville, apparemment deux cinglés avaient sautés sur des gosses. Les gosses étaient en train de se faire évacuer par les pompiers. Et il a fallu aux flics vider un chargeur complet pour arrêter les agresseurs.
Ma première pensée ? Des camés qui avaient forcé sur les doses. Mais non... J'aurais préféré. La suite, vous la connaissez. Les enfants de l'hôpital se sont transformés, ils ont mordu le personnel soignant et en l'espace de deux jours, c'était l'apocalypse dans les rues.

Dès les premières émeutes, ma famille, mon club, on s'est tous barricadé au garage. Il y avait une enceinte avec de hauts grillage, une seule entrée barrée par une barrière épaisse et on avait des stocks de vivre et de la place pour accueillir du monde dans le hangar qui nous servait de QG. Un endroit facile à défendre.
Et c'est ce qu'on a fait, du moins pendant un temps. Puis les personnes commencèrent à partir, rejoindre leur famille. Ils n'avaient pas pût regrouper tout le monde, surtout ceux qui avaient de la famille dans les villes voisines. Du coup, quand les communications téléphoniques furent perdu, le club se vida peu à peu. Combien de mes frères ont passé la porte sans jamais revenir ? Beaucoup trop.
Ceux qui sont restés sur place ne pouvaient que s'inquiéter. On est restés enfermés pas mal de temps dans le garage, mais la menace extérieure se renforçaient chaque jour et on savait qu'ils nous faudraient bouger sous peu. Dans le club il y avait Eden et Ethan évidemment, mais aussi mon père et mon parrain Lucian, ainsi qu'Ella, mon pote Henri et ses proches... On décida de partir. Mais avant ça, on devait récupérer du matos. Matos de camping, des armes, de survie, de la bouffe, on pouvait pas partir comme ça.
Du coup, je décidais de partir avec Henry récupérer ce qu'il nous fallait. Du moins, c'est ce que je pensais...
Il nous fallut plusieurs heures pour prendre ce dont on avait besoin. On se déplaçait silencieusement et surtout on devait aller chez moi, chez mon père, chez Henry, chez Lucian.
Et alors qu'on s'approchait du garage, on sût qu'il y avait un problème. La grille était ouverte et il n'y avait personne, le seul bruit que j'entendais, c'était ceux des revenants.
Qu'est-ce que j'ai ressenti à ce moment-là ? Des sueurs froides, des jambes lourdes, l'estomac qui se nouait... Une peur, une peur viscérale. Et de l'incompréhension. Comment ? Pourquoi ?

Et c'est à ce moment-là que quelqu'un m'appela doucement. C'était Ella. Ils s'étaient enfuis avant ! Je me rappelle, j'ai bêtement poussé un soupire de soulagement, un poids qui s'envolait... Sauf que quelque chose n'allait pas. Je connais Ella. Mieux que quiconque maintenant qu'on a perdu tout nos proches. Dans ses yeux, il y avait de la tristesse et une angoisse.

Je me rappelle de ce moment parfaitement, j'ai longtemps essayé de faire sortir se souvenir de ma tête. Je me suis même dit qu'une balle serait le meilleur moyen de l'effacer. J'en ai fait des insomnies, j'en ai chialé encore et encore et même maintenant, pendant que j'écris tout ça, je sens mon estomac ce tordre et ma gorge se serrait.
Je me souviens avoir demandé à Ella « Y a qui avec toi ? ». Son silence fut la seule réponse. Le reste, je me le rappelle parfaitement mais d'une manière étrange, flou, comme si... J'étais un spectateur extérieur sans réel contrôle sur la scène.

Je sors de derrière la voiture qui me servait d'abris, je sens la main d'Henry m'attraper le poignet, je le repousse, je sors mon glock et je fonce vers le garage. Il me semble qu'Ella crie quelque chose, mais je ne sais pas quoi.
Je fonce. Je passe le portail et ils sont là, les premiers macchabés. Je réfléchis pas plus longtemps. Je tire. Un qui tombe. Je tire. Un autre. Et ainsi de suite. J'ai toujours été bon tireur, les armes, c'est une vraie culture à Hood River et j'ai commencé à tirer très jeunes.
Du coup, je fais ce que je sais faire, je tire, je tire... Puis j'entends une détonation qui n'est pas la mienne. Henry et Ella étaient derrière moi, ainsi que Lucian et quelques autres. Et heureusement qu'ils étaient là, car deux macchabés arrivaient dans mon dos.
Sur le coup, ça m'a paru duré une éternité, mais au final, ça n'avait même pas prit une minute. Il y avait une dizaine de revenants et à 4 avec des armes, c'était allé tout de même assez vite.

On devait partir maintenant. Du moins c'est ce qu'on me disait, mais je devais aller voir. Je devais rentrer, voir. Et c'est ce que je fis. Je suis rapidement tombé sur ce que je cherchais. Mon fils. Ma femme. Mon père. Ils étaient tous là. Et les autres aussi. La moitié des gens que j'avais quitté quelques heures plus tôt étaient là sur le sol, les tripes à l'air, gorge ouverte. Mon fils... Il avait six ans. Son petit corps... Ventre ouvert, son petit ventre d'enfant, ouvert ... Mais le pire reste le visage... Je n'arrive pas à me rappeler de mon fils sans avoir cette image dans la tête. Mâchoire qui pend, cuir chevelu arrachés, gorge ouverte... et ses yeux, exorbités, comme s'ils avaient cherché à sortir de leur orbite. Je le sais qu'il a souffert, cette image me le rappel tous les jours. J'ai appris à vivre avec. Mais je sais que je n'ai pas sût le protéger. Et il est mort dans la souffrance. Aujourd'hui, je me dis qu'il est mieux là où il est. Sa souffrance est la mienne désormais et j'en supporterai le poids aussi longtemps que je le peux.
Je suis resté coucher au pied de mon fils à pleurer tout ce que je pouvais jusqu'à ce qu'on me force à partir. Je n'ai pas eu le temps de dire adieu à mon père et à ma femme, pas eu le temps de leur mettre une balle. Je n'ai pas eu ce réflexe. Du coup, je me dis que leur corps est en train d'errer je ne sais où. C'est dur, mais je sais qu'ils sont morts. Je ne suis pas croyant, pour eux c'est fini. Alors, oui, j'aurais souhaité les enterrer et c'est une cause de douleur supplémentaire, mais vaut mieux se concentrer sur les vivants.
On a quitté Hood River, dans la précipitation.

Une part de moi est morte là-bas. J'étais quelqu'un de sanguin à l'époque, colérique, mais juste, je pensais au bien commun, à ma famille, j'aimais passer du temps en famille, plaisanter, rire, j'étais quelqu'un qui avait ses deux côtés. Père de famille et hors la loi. Deux côtés de ma vie bien distinct, avec des limites.

Aujourd'hui je n'ai plus de limite. Il n'y a que moi. Moi et Ella. Je suis un putain de survivant. J'hésiterai pas à enjamber ton cadavre pour te piquer un verre d'eau. C'est en moi, ça l'a toujours été, mais sans attache, je suis devenu sauvage. Un animal.
Les mois qui ont suivi furent peut-être les plus compliqués. Notre petit groupe de survivant ce dilapida au fur et à mesure. Moi, j'hésitais entre survis et suicide. Heureusement, il y avait Henry et Ella. Lucian se fit mordre quelques mois après leur départ de Mont Hood. Et presque un an après, c'est Henry qui nous quitta. Il n'est pas mort, mais pendant que nous faisions du ravitaillement dans une ville, une horde nous sépara.
On s'est mis à sa recherche bien-sûr, mais trop d'infectés, trop de monde à protéger, nous avons dû fuir les lieux. Putain, ça pas été simple. Abandonner mon meilleur pote. Mais c'est un dur et s'il y en a un qui est capable de s'en sortir, c'est bien lui.
Ce fut pas le seul dans ce cas-là, notre petit groupe s'est désagrégé au fur et à mesure. Finalement, je me suis retrouvé seul avec Ella.
On a avancé sans but réel. On cherchait surtout un lieu ou vivre sans être trop emmerdé. On s'est arrêté à droite à gauche, quelques jours voir quelques mois, mais on repartait toujours. Deux ans à rester ensemble. C'est long deux ans, y a eu des hauts et des bas, mais au fond, on s'entend bien.

Comme je l'ai dit, j'ai beaucoup changé, je suis devenu plus dur dans mes décisions, dans mes choix. Pour éviter tout danger. D'ailleurs c'est un de mes choix qui a créé une fissure dans ma relation avec Ella. Un choix dur mais mûrement réfléchie. Un jour, on est rentrés dans une supérette pour faire le plein sauf qu'il y avait un couple dedans, armés. Visiblement, ils avaient des vivres, mais ils étaient armés. Un AK pour lui, un Glock pour elle. Nous étions armés aussi et la situation fut tendue pendant plusieurs minutes, quand finalement ça c'est démêlé, que tout le monde était sûr que personne n'avait de mauvaises intentions, on a baissé les armes.... Je les ai tués, les deux, une balle chacun. J'avais donné ma parole, mais ça n'a plus court dans ce genre de situation, sa parole. Qui me dit qu'ils n'allaient pas faire de même. On a tout pris, flingue, bouffe, tout ce qui nous est utile et on s'est barrés.
Ella ne l'a pas vraiment bien pris. Elle voulait garder des principes dans un monde qui n'en avait plus. Jusqu'à présent nos différences avaient établi un juste équilibre, mais c'était fini.

J'ai décidé de m'éloigner d'elle, au moins pour un temps.
A cause de nos divergences d'opinion, mais aussi à cause de mes sentiments. Je vais pas développer davantage, car déjà, ça te regarde pas et de deux, même maintenant, je sais pas vraiment ce que je ressens, je suis en contradiction avec moi-même et ça me plaît pas.
Du coup, j'ai décidé de rejoindre un groupe que l'on avait croisé, quelques mois plus tôt. Du moins, on s'est d'eux et on les avait suivis, pour savoir où ils étaient afin de pas se faire avoir. Puis on s'était barrés, c'était pas vraiment un groupe de gars sympa.
Mais pour moi seul, ça me convenait. Du coup, j'ai plié bagages. Ella savait où elle pouvait me trouver en cas de problème.
Ça n'a pas été facile de tout plaquer comme ça, mais j'avais besoin de me retrouver seul.

Depuis, je suis chez les Noctis.


   
DERRIÈRE L’ÉCRAN ?

   


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Ryan Monroe
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Rae Lucas
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Lun 7 Mai 2018 - 18:49
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN  | Gotta look this world In the eye | Rick Monroe {U.C} 2237932843
Et sinon, bienvenue accessoirement  | Gotta look this world In the eye | Rick Monroe {U.C} 1623323687
Rae Lucas
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Ryan Monroe
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Lun 7 Mai 2018 - 18:55
Elle était facile celle-là What a Face

Merci en tout cas bounce
Ryan Monroe
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Lun 7 Mai 2018 - 19:03
Where's Ryan? Ryan is in the kitchen.  | Gotta look this world In the eye | Rick Monroe {U.C} 1261523631
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Lun 7 Mai 2018 - 19:07
Bienvenue parmi nous !  | Gotta look this world In the eye | Rick Monroe {U.C} 2237932843
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Lun 7 Mai 2018 - 19:26
Bienvenue bel homme.
Bucky Barnes
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Lun 7 Mai 2018 - 19:34
Merci à vous Very Happy

Chris, je m'en fou, quand t'auras écouler le stock je serais tranquille  | Gotta look this world In the eye | Rick Monroe {U.C} 3732730224
Bucky, t'es pas mal non plus What a Face
Ryan Monroe
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Lun 7 Mai 2018 - 19:41
Hey big bro.
J'espère que t'es prêt à te faire maltraiter.
Ella Gainsbourg
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Lun 7 Mai 2018 - 20:37
Un énorme bienvenue à toi.  | Gotta look this world In the eye | Rick Monroe {U.C} 3061725404
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Anonymous
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Sam 12 Mai 2018 - 17:08

Bienvenu Ryan Monroe

Félicitations, te voici survivant de l'apocalypse, tu peux donc dès maintenant te lancer dans l’exploration de ce monde en perdition. Pour bien débuter ton aventure tu peux d’ores et déjà demander ou proposer des jeux ici.

En panne de code ? Nous avons mis juste , quelques codes qui pourront t’aider dans la rédaction de tes rps. Pense tout de même à bien laisser les crédits présents sur chacun des codes pour respecter le travail des autres.

Nous disposons d’une conversation de groupe sur la plateforme Discord, si tu as accepté de nous y rejoindre, voici le lien qui te permettra de venir discuter avec d’autres survivants de ce monde !


Maintenant que tu es inscrit, tu dois remplir le formulaire que tu trouveras ici !
(Que vous souhaitiez être parrain ou non, vous êtes dans l'obligation de le préciser, mais pensez au fait que si vous avez apprécié avoir des parrains, d'autres après vous, apprécieront.)

Si tu rencontres le moindre problème au cours de ton aventure, n’oublie pas que le Staff est à ta disposition pour t’aider. N’hésite donc pas à nous contacter !


L’équipe de Contagion,
te souhaite à présent bon jeu et bonne chance.

Codage par Libella sur Graphiorum
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